samedi 26 septembre 2015

Chroniques : J.C. SATAN + PRETTY THINGS + IRON MAIDEN



J.C. SATAN
S/t, LP, CD, Digital
Born Bad Rds / Animal Factory
Ce nouvel album a apparemment été conçu comme un véritable 33 tours avec 2 faces assez dissemblables. La 1ère est très incisive avec des titres de Garage Noisy percutants, sans être frénétiques, qui forent loin dans votre cortex et sont hyper addictifs et insolents. La face B est plus… je dirai mélancolique voir indolente. Ce qui permet au quatuor mixte (franco-italien  - filles / garçons) de montrer toute sa palette de composition et son talent d’interprète.
Je suis très fan de J.C. Satan (je les ai déjà vu 5 fois sur scène et très impatient de renouveler l’expérience) et je possède tous leurs albums. S’ils sont tous très réussit, jusqu’ici mon préféré restait leur 1er « Sick of love » chez Slovenly Rds pour sa parfaite innocence et dans lequel ils / elles définissaient leur style qui les fait reconnaitre dès la première écoute.
Mais ce nouveau et éponyme (c’est un signe) se place très haut dans mon panthéon. Les prochains mois diront jusqu’à quel point il montra, en tout cas il attaque l’ascension d’un pas très assuré.
[BT]


The PRETTY THINGS
The sweet Pretty Things (are now in bed of course…), LP, CD, Digitale
Repertoire
Bon on peut se demander quel est l’intérêt d’un nouvel album des Pretty Things en 2015 ? Une question que je me suis d’autant plus posée qu’en plus je ne connais pas vraiment la carrière de ces vétérans… Résultat : j’ai cet album depuis 2 mois et je l’ai écouté 4 fois le trouvant suffisamment bon pour en diffuser un titre dans Voix de Garage… mais au finale je n’ai pas ressentis la nécessité d’écrire une chronique dessus. Et puis… un peu par hasard le voilà qui refait surface, je le re-glisse dans le player, et là boum !
Les Pretty Things viennent mettre à l’amende tous les minets des différentes scènes qui se réclament du Psyché.
Ils rappellent avec ce nouveau disque qu’ils étaient là au commencement et qu’eux maîtrisent parfaitement une musique qu’ils ont contribué à créer et à faire muter tout au long de leur carrière !
Comme son titre le montre bien, avec cet album les Pretty Things se moquent des jeunots qui les regardent comme des antiquités : ils sont sûr de leur talent et de leur force, et ils le démontrent tout au long de ces 10 chansons qui combinent mieux que personne 60’s, Psyché, Weird Folk, Pop, R&B…
La class ça ne s’achète pas ! Pas plus que le talent !
Les Pretty Things prouvent une fois de plus qu’eux sont bénis des Dieux du Rock’n’Roll !
[BT]


IRON MAIDEN
The book of souls, 3LP, 2CD, Digital
Parlophone
J’avais abandonné l’affaire après le désastreux (me semble-t-il, mais maintenant je me dis qu’il faut que je le réécoute) « A matter of live and death », après l’avoir acheté et écouté je m’étais dit que cette fois la messe était dite, et la cause du groupe définitivement perdue.
Cependant je continue à me régaler régulièrement (notamment dans la bagnole) de leurs grands albums de la période faste (de ‘Killers’ à ‘No prayer for the dying’).
Et puis…
Quand le nouvel album a été annoncé par curiosité je suis allé écouter le single « Speed of light » sur la page facebook du groupe et il m’a beaucoup plu, ce qui m’a fait me demander si oui ou non j’allais craquer ?
Réponse : OUI !
Et qu’est-ce que j’ai bien fais ! Très bien même !
Pourtant le fait que ce soit un double album me rendais réticent tant généralement cet exercice produit des albums longs et balourds plus souvent qu’à son tour…
Mais pas là !
Bien sûr ça n’a plus tout à fait la magie d’antan.
Quoique !
En tout cas ça n’en est pas loin.
Ce « Book of Souls » contient un paquet de putain de bons titres qui vont s’intégrer sans gêne dans la set list de leur tournée de 2016.
Et même plus que ça. Sur les 92 mn de musique ici présentent pas un moment faible. Maiden de retour en forme et en force.
Avec un album plutôt dans la veine Heavy Prog aux morceaux principalement longs, complexes et posés (mais pas tous bien sûr ce qui favorise la diversité du disque). En tout cas toujours bien Métal. Assez proche du ‘Somewhere in time’ et de ‘Seventh son of a seventh son’, avec pas mal de synthé, mais sans trop. Et un Bruce Dickinson bien mis en valeur dans le mix.
Un album long avec des titres ambitieux ; comme toujours Maiden fait le pari que ses fans vont prendre le temps de VRAIMENT écouter cet album.
C’est plus facile quand on a les meilleurs fans du monde. Quand on respect son publique aussi : le double CD est vendu au prix du simple, avec un énorme livret qui rentre difficilement dans le boitier tant il est volumineux et beau, et, comme toujours les éditions Deluxe sont super class…
Bien évidement on reconnait la patte Maiden de façon indéniable… avec des harmonies, des entrelacs de guitares et des structures qui n’appartiennent qu’à eux (souvent copiés jamais égalés).
Malgré tout on est loin d’un groupe qui s’auto parodie puisqu’il y aussi sur ce long disque des choses jamais entendes chez Maiden (des cuivres hyper discrets certes et de façon très courte, un traitement du son de la batterie un peu différent, et parfois un petit truc assez ‘américain’ dans quelques mélodies, c’est indéfinissable mais présent, et même de la wha wha).
Voilà une vraie bonne grosse surprise.
Alors le single est hyper addictif, mais surtout l’album formidablement réussit.
Je l’ai acheté à sa sortie et je me le suis déjà infusé d’un paquet de fois. Maintenant seul le temps dira comment on le classera parmi ses préférés de leur prodigieuse discographie, mais pour moi c’est sûr il va monter haut !
[BT]



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