mardi 16 juillet 2013

Chronik:OWEN TEMPLE QUARTET+DEAD HORSE ONE+BROTHER ROGER

OWEN TEMPLE QUARTET
Rot in the sun, LP
Casbah Rds
J’avais raté leur 1er album, et, c’est donc après les avoir vu sur scène deux fois (dont le scotchant concert de Valence) que je découvre leur nouveau. Ce qui selon mon expérience, pour peu que le groupe soit bon sur scène (et là c’est le cas, au combien !), ne joue pas souvent en faveur du disque. Mais avec ce ‘Rot in the sun’ ça n’est pas le cas du tout !
Ce que j’ai aimé en premier dans cet album c’est le mix, je trouve qu’il y a une tendance lourde à mettre la voix trop en avant, mais pas chez les Owen Temple. Elle est là où il faut pour laisser de la place aux 3 instruments. La mise en son est gonflé, mais juste comme il faut. Avec un peu d’emphase mais comme il sied à leur Rock profond et sombre, mais sans excès.
Ensuite j’ai aimé les compositions qui sous des dehors de simplicité et d’efficacité laissent entendre pas mal ‘d’arrangements’ (des grelots ici, une entrée de guitare là, une trompette fantomatique sur l’intro, un sax un peu Free sur le dernier titre…) rien de plus prétentieux mais judicieusement placé.
Pour ceux qui n’auraient jamais écouté les Owen Temple Quartet imaginez des Bad Seeds qui n’auraient pas  mollis, ou Beast Of Bourbon toujours vivant, rencontrant un 16 Horse Power dégagé de ses côtés gonflants et doté d’une paire de couilles. Cependant ce que révèle ce 2ème album c’est un groupe qui est en train de labourer son sillon musical. Un album qui va bien aux matins fatigués comme aux crépuscules enflammés.
[BT]

DEAD HORSE ONE
Heavenly choir of jet engines, CD
Cranes Rds
Premier CD 4 titres pour ce jeune groupe valentinois qui va faire produire son future 1er  album par Mark Gardener (guitariste chanteur de RIDE), ce qui les rattache, un peu hâtivement, à la scène néo Shoegaze. Bien que… dans leur musique on retrouve pèle mèl : beaucoup de pédales d’effets sur les guitares et les voix, mais aussi des touches de sombre psychédélisme à la Warlocks, un peu de fantomatisme à la Cure (période ‘Desintegration’ bien sûr) pas mal de rythmes qui tentent de vouloir vous faire danser comme le faisaient les Primal Screams. Soit beaucoup de Pop, et de Rock des 90’s et aussi donc un peu de Shoegaze, plus également des racines 60’s qui croisent les Byrds, le Velvet et peut être même bien Grand Funk Railroad.
Enregistré et mixé en finesse et en légèreté (parce que la chantilly quand il y en a trop ça écoeur) par JP Maillard au Control studio de Grenoble, ce 1er effort des Dead Horse One évite les écueils de la scène Néo Shoegaze : la surenchère de couches de guitares pleureuses et la redite des grands maîtres. Un mini plein plein de charmes ne contenant que des bons moments.
[BT]

BROTHER ROGER
Grand stand, CD,
Klondike Music
Si je devais décrire cet enthousiasmant 2ème album (le 1er en 2005) à très gros trais je dirai : imaginez Teenage Fanclub et les Posies qui auraient virés Folk !
D’élégantes mélodies Pop s’entremêlent avec des guitares (semi) acoustiques et au dessus de tout ça de belles harmonies vocales. Avec une fine touche Country à l’ancienne, et, un peu de Rock pour faire bon poids.
Uniquement remplis de BONNES chansons, ce disque contient également des titres qui pourraient être des tubes si les programmateurs arrêtaient d’agresser et d’abrutir le public avec de la musique de neu neu.
Un bel album qui tient tout le printemps, supporte les chaleurs de l’été, et vous emmènera au moins à travers l’automne voir bien plus loin.
[BT]


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