lundi 4 juillet 2011

chroniques concerts : PAINS OF BEING PURE... & Brian SETZER

The PAINS OF BEING PURE AT HEART, vendredi 24 Juin, Le Sonic, à Lyon

Prenez le meilleur des Cure donc 'Desintegration'
le meilleur de My Bloody Valentine, leur période Pop : donc 'Exstasy & wine' (et si vous pensez que ‘Loveless’ et ce qu’ils ont fait de mieux : je vous pisse à la raie)
prenez le meilleur de Suede donc Brett Anderson
le meilleur de Dinausor Jr, donc 'Green Mind' (leur seul bon album)
aggloméré le tout grâce à un joli brin de talent et vous aurez :
The PAINS OF BEING PURE AT HEART...

Un groupe qui assume qu’il fait de la POP
Et ne se croit pas obligé de saloper ses mélodies avec des tonnes de trucs de branleurs pour garder une crédibilité Indie, comme… là je ne donnerai aucun nom sinon je vais me fâcher avec tous mes amis !

Malgré :
le retard accumulé
le fait d’avoir été seul au concert (j’ai acheté le dernier ticket en ville, MERCI Dangerhouse)
le groupe de 1ère partie plutôt bon dans le genre Indie Pop fin 80 early 90’s (The Young Michelin, avant d’être obligé de changer de nom) mais moi le chant en français je ne peux pas
et le début de larsen sur la voix lead durant tout le concert (il a rien compris le sondier) et le sous sous sous mixage de la voix de chœur
malgré le public lyonnais qui se prend pour des grenoblois et reste comme assis sur son piquet de parc

j’ai passer un grand moment
juste de la musique qui donne du bonheur !

je sens bien qu’ils vont être bientôt mangé par la fée business alors faut en profiter très vite !

Brian Setzer Rockabilly Riot!
jeudi 30 juin, l’Arcadium, Annecy

Sympathique moment de R'n'R
Le lieu est très grand, très 'froid' et très laid... pire que du temps du palais des sports...
Surtout le 2ème trio. J'ai trouvé le premier assez fastidieux, avec un son hideux, pas mauvais mais n’ayant rien de définit et un sondier qui utilisait sa table comme un bucherons, genre : ah là il ne joue pas de guitare alors je vais monter la contrebasse à fond... vu le volume de la salle, notamment en hauteur le son se dilue et se perd beaucoup, en plus dans se premier set la gars Brian nous fait plein de solo, alors il est fort c’est sûr mais bon moi ce que j’apprécie particulièrement dans le Rockabilly c’est le côté court et percutant.
Ensuite c'était bien mais vu le répertoire il ne prenait pas grand risque.

J'ai surtout aimé le + jeune (et de loin) des contre bassiste qui lui avait VRAIMENT l'air de s'amuser et qui ressemblait à une goule capable de se laisser allé à une certaine frénésie... son nom : Chris ‘Nomad’ D'Rozario et il jouait dans Firebird (http://www.firebirdtrio.com) avant de rejoindre le Brian Setzer Orchestra, et aussi de faire partie de l’aventure
contrairement aux renards des planches qui nous ont fait du bon entertainment américain où on joue à avoir l'air de s'éclater... de bons zicos qui en font des tonnes au ravissement du public venu (beaucoup de vieux, de fans de Harley -la plaie- et de gens qui seront aussi là pour Eddy Mitchell).
Bon jouer les hits des Stray Cats dans des versions + ou moins bonne c'est quand même l'assurance de pas se planter

Belle fin sur la réunion des 2 trios.

Débuts poussifs, fin très bien !
On rallume les lumières à 22h30 que les vieux dans mon genre puisse aller se coucher tôt en ayant eut l'illusion d'un frisson R'n'R... enfin ce qu'il en reste et ce qu'ils peuvent désormais se payer.

Bertrand Tappaz

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