mardi 29 mars 2011

Chroniques semaine 28 mars 2011

SLIME zine n°3
Comme il a prit plein d’hormones depuis sa dernière sortie, on à maintenant entre les mains 56p A4 sous couverture toujours verte. Slime c’est le rêve pour les fans de sous culture R’n’Rollienne !
Au sommaire : interview du rédacteur du zine  australien Long Gone Loser, chroniques disques (50’s R’n’R, Surf, Garage, Punk, Hc, Trash R&B, Glam… par des gens de goût, c’est grâce à eux que j’ai découvert The Barbarellatones, qu’ils en soient chaudement remerciés, ici), interview de Bloodshot Bill, Chroniques concerts. Tour report Scott Deluxe Drake. Interview Brian D. Horrowitz du site Trash Palace spécialisé dans les films d’horreur et le cinéma d’exploitation, et batteur des Ubangis. Chroniques cinéma bis. Interviews spéciales labels : Offside Rds (HxC), Productions Impossible Rds (Surf, Garage Punk et +), Hog Man Rds( 50’s R’n’R au sens très large). Chroniques livres.
Excellent esprit, excellent boulot de VRAIS fans.
Avec en + un EP 4 titres de Scott Deluxe Drake qui est vraiment énorme. L’ex Humpers à donné à Slime 4 titres puissants et mélodiques, bien griffus dans les guitares. Toujours formidable dans son créneau entre High Energy, Garage et Punk Rock. 4 brulots pour annoncer sa tournée européenne.
Le zine + le EP 6 euros port compris : http://slime.fr/

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The DISCIPLINES
Virgins of mencace
CD, Rock My Ass Rds-Keyzit Distribution
Ça fait quelques semaines que je suis bloqué au niveau des chroniques de disques et j’en suis venu à me demander si je n’avais pas perdu mon mojo… et puis brusquement ont débarqué une grosse poignée de disques super excitants, avec en tête ce deuxième album des Disciplines. Ayant adoré le précédent j’avais des attentes et l’appréhension d’être déçu. Mais d’entrée de jeu j’ai été collé au plafond et après un mois et demi ça ne se dément pas !
Typiquement le genre d’album qui me donne la gigue, me fait secouer la tête et le bassin et braillé ce que je crois comprendre des refrains !
Si sur ‘Blood/candy’ l’album de l’année dernière les Posies se la jouaient Beach Boys & harmonies vocales, Ken Stringfellow à conservé toutes ses chansons teigneuses pour son autre groupe : The Disiplines. Quatre morveux qui salopent la Power Pop 90’s à la… Posies à coup de Rock roide à la Hives (si ceux-ci avaient été capables de jouer sur plusieurs rythmes) revus et corrigés pour les années 10.
Un putain d’album gorgé de chansons dynamiques et nerveuses, remplies de mélodies et de refrains accrocheurs ultra frais, excitants, à chanté à un ou à plein !

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PETE ROSS
Midnight show
CD, Beast Rds
J’ai découvert Pete Ross en concert acoustique en solo dans un bar parisien. Et j’avais été subjugué par l’intensité du ténébreux australo-italien, et par la force de ses chansons.
A l’écoute de son 2ème album immédiatement je retrouve sa voix si reconnaissable : grave, profonde et chaude, de la même eau que Johnny Cash, Stuart Stapple mais avec un grain unique.
Je suis resté quelque temps bloqué comme à l’extérieur de ce disque. Jusqu’à ce que la porte s’ouvre. Et les arrangements qui m’avaient surpris au commencement m’apparaissent maintenant comme indispensables à son charme ! Nous voici avec un vrai album studio, et pas mal d’instruments (violoncelle, tambourin, orgue, contre basse, flûte, piano, harmonica) joué sur la retenu pour servir d’écrin à la voix et à la guitare acoustique qui se taillent la part du lion.
La production surprend au début, tellement elle sort de la standardisation actuelle. Un truc brut, mais pas brutal, dépouillé malgré les arrangements, avec un son qui respire. Beaucoup.
Bref une fois qu’on accepte ses partis prit cet album se révèle merveilleux.
Mais comme souvent avec une musique si profonde on n’est trompé par une écoute superficielle, qui vous laissera extérieure et frustré. Mais, c’est en s’immergeant qu’on pénètre cette musique, qui va durer longtemps en vous.
Maintenant si j’étai programmateur dans un festival je réunirai le même soir : Pete Ross, Eliott Brood, Michael J Sheehy, Jim Yamouridis et Johan Asherton en étant sûr qu’autant de beauté tuera tout le public.

Jeudi 31 Mars : Pete Ross (Folk Country, excellent, Australie/Italie), au O’ Brother’s Café, à Grenoble

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The GOOD DAMN
I can walk with my broken leg
Autoproduction
LP (avec CD dedans)
Fait chier ce disque, non pas parce qu’il serait mauvais, bien au contraire, mais parce que je n’arrive pas vraiment à définir la musique qu’il contient.
Un peu blues bruitiste un peu blues psyché un peu blues stoner, mais pas Blues. Avec un peu d’americana, un rien de Nick cave, et même parfois un côté proto math rock… Je suis même allé guigner les chroniques écrites par d’autres sur ce disque (ce que je ne fais pas souvent) et les noms qu’ils citent ne me satisfont pas pour coller à la musique de The Good Damn.
Et finalement c’est une bonne chose, il est assez rare qu’un album ne me rappel pas systématiquement des choses déjà entendues…
Cependant, n’allez pas croire que le groupe veuille faire à tout craint un truc de neuf. Si la musique est compliqué à définir, elle est somme toute simple et assez direct, même s’il y a parfois plusieurs idées par chansons, et que certaines approches des 8mn… C’est un album qui reste d’une écoute facile, et je vous conseil chaudement d’y mettre vos deux oreilles !

Vendredi 29 juillet : The Good Damn (Rock Psyché Blues), au Festival Textes en l'Air, à Saint Antoine l'Abbaye (38)
je sais ça parait loin, mais se sera mon 1er jour de vacances faut y penser !
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